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Tout augmente sauf le fruit de notre labeur

Tout début a une fin.
Tout commencement peut se prolonger en éternité.

Je me suis adossée au baobab croyant trouver la solution.
Malgré tout le soleil continuait de brûler mon crâne nu.
Mes mains continuaient de creuser à la recherche de bénédictions.
Mes poches ne se remplissaient pas non plus.

Elles travaillent les mains les plus glorieuses,
Et elles reçoivent une récolte fructueuse.
Quel est donc le secret ?
On évoquait son nom quand on parlait de solution.
Il paraît que le chef du village en face est venu à bout de la région.
Les guerriers ont combattu et n’ont rien obtenu.
La tête baissée nous allions,
Seulement, la taxe sur nos récoltes a encore augmenté.

L’eau de la rivière n’arrive toujours pas à l’autre bout de la contrée.
Les femmes portent toujours leurs enfants sur le dos.
Ils sont encore présents nos maux,
Quand on prend le pont pour aller de l’autre côté remplir nos seaux.
Quelle est la solution pour mes enfants que je nourris ?
Je leur dis de venir s’adosser contre le baobab pour trouver de l’ombre.
On se couchera là jusqu’à ce que la pluie nous apporte ses fruits.

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Auteur·e

yaomariette

Commentaires

Ladji Siratigui
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Ton savoureux verbe est plein de #Codes.
Tu programmes les mots. Tu les attrapes au bout de ta plumes comme des poissons.
Ce regard fouineur va au delà du Tout.
Et voila la cruciale vérité qu'il découvre..."Les guerriers ont combattu et n’ont rien obtenu." Mais le sais tu? Les chefs guerriers ont tout pris.

Beau billet.
A bientot.

Mariette Yao
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Merci Ladji pour tes visites et tes commentaires avertis. Les codes sont lancés que ceux qui peuvent entendre, entendent.